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Abra Moore, auteure-compositeur-interpète américaine. Exceptionnelle voix et compositions acoustiques tellement prenantes que son album  »On The Way » est sur ma chaine hi-fi depuis l’été. En boucle.
L’Amérique est un immense puits d’auteurs-compositeurs-interprètes qui ne sont peut-être pas aussi connus que les rappeurs (rap américain, euh, bof…) mais engrangent largement maturité musicale et remarquable poétique. Au pays de Dylan, taquiner la bonne muse est un exercice désormais classique.

À remarquer que les artistes femmes, dans le rock, la pop et la country, sont très présentes et très talentueuses surtout ces dernières années. Outre Abra Moore, émergent également Mirah, Rebecca Martin, Jonatha Brooke, Jill Johnson, Laura Bryna, Amanda Shaw, Nicole Atkins, Katrina Carlson, Jennifer Warnes, Meiko, Tarja Turunen aux côtés de leurs comparses confirmées telles que Suzanne Vega, Tori Amos, Tanita Tikaram, Dido, les canadiennes Shania Twain, Alanis Morissette etc.
Ça change en tout des frimeurs du hip-hop, rap et autre trouvailles-marketing de quelques producteurs versés dans l’idolâtrie du Dieu dollar. Ça ne m’étonnerait pas qu’ils émargent eux aussi à Wall Street. Par les temps qui courent, travailler avec cette caverne, fabrique de récession tous azimuts, n’est pas vraiment une panacée qui amènerait des fans à les inonder de fleurs valentines.
Pour ma part, je choisis les fleurs d’Abra Moore.

http://www.abramoore.com

http://www.myspace.com/abramoore

« Les hommes prudents sont des infirmes »: cette phrase de Jacques Brel, dont sera célébré le 9 octobre le 30e anniversaire de la mort, résume le parcours de celui qui reste l’un des plus grands noms de la chanson francophone et le modèle de l’artiste excessif sur scène.
« Ne me quitte pas », « Amsterdam », « Ces gens-là », « Jackie », « Mathilde », « Les vieux »… Brel, ce sont d’abord des chansons devenues des monuments du patrimoine francophone et dont les textes frappent encore aujourd’hui par leur justesse et leur violence.
Brel, c’est aussi une image. Celle d’un artiste qui semblait se consumer sur scène, comme si sa vie en dépendait, et habitait ses personnages, gestes théâtraux et visage en sueur.
Le chanteur belge est mort le 9 octobre 1978 à 49 ans d’un cancer du poumon à Bobigny, près de Paris.(Afp)

Jacques Brel m’avait ouvert les yeux sur beaucoup de choses de la vie. Dans mon groupe d’amis, un  »club » versé dans la littérature, la musique, le cinéma et autres activités culturelles diverses, on avait placé Jacko dans la plus haute des marches car il chantait nos peines, nos tourments, nos espérances, nos amours et nos désillusions.
Ses textes d’une haute teneur poétique nous touchait au point où on s’identifiait à ces pièces où le grand Jacques criait qu’il ira casser les carreaux de l’usine tout en haranguant les bourgeois qui sont de vilains petits cochons et qui ne valent pas la Titine ni Madeleine longtemps attendue avec des lilas qui se fanent lentement, aussi lentement que la dérive de la Fanette dans ce ciel si bas à vouloir plonger dans l’Escaut. Regardes bien petit, regardes bien à hauteurs des roseaux, entre ciel et moulin, il y a un homme qui vient, il y a un homme qui chante Amsterdam. Et dont la voix est encore de mise avec ou sans les Marquises. Car il faut bien vivre debout, n’est ce pas grand Jacques.

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