Abra Moore, auteure-compositeur-interpète américaine. Exceptionnelle voix et compositions acoustiques tellement prenantes que son album  »On The Way » est sur ma chaine hi-fi depuis l’été. En boucle.
L’Amérique est un immense puits d’auteurs-compositeurs-interprètes qui ne sont peut-être pas aussi connus que les rappeurs (rap américain, euh, bof…) mais engrangent largement maturité musicale et remarquable poétique. Au pays de Dylan, taquiner la bonne muse est un exercice désormais classique.

À remarquer que les artistes femmes, dans le rock, la pop et la country, sont très présentes et très talentueuses surtout ces dernières années. Outre Abra Moore, émergent également Mirah, Rebecca Martin, Jonatha Brooke, Jill Johnson, Laura Bryna, Amanda Shaw, Nicole Atkins, Katrina Carlson, Jennifer Warnes, Meiko, Tarja Turunen aux côtés de leurs comparses confirmées telles que Suzanne Vega, Tori Amos, Tanita Tikaram, Dido, les canadiennes Shania Twain, Alanis Morissette etc.
Ça change en tout des frimeurs du hip-hop, rap et autre trouvailles-marketing de quelques producteurs versés dans l’idolâtrie du Dieu dollar. Ça ne m’étonnerait pas qu’ils émargent eux aussi à Wall Street. Par les temps qui courent, travailler avec cette caverne, fabrique de récession tous azimuts, n’est pas vraiment une panacée qui amènerait des fans à les inonder de fleurs valentines.
Pour ma part, je choisis les fleurs d’Abra Moore.

http://www.abramoore.com

http://www.myspace.com/abramoore